Shû Matsui

Un Fils formidable

Archive 2018
Théâtre

Texte et mise en scène, Shû Matsui
Avec Aoi Nozu, Keisuke Hidaka, Miho Inatsugu, Ryohei Yokota, Kim Itoh (distribution en cours)

Production Sample
Organisation Fondation du Japon
Coréalisation Tokyo Metropolitan Theatre (Tokyo Metropolitan Foundation for History and Culture) ; T2G – Théâtre de Gennevilliers ; Festival d’Automne à Paris
Spectacle présenté dans le cadre de Japonismes 2018
Avec le soutien de la Fondation franco-japonaise Sasakawa
Spectacle créé le 15 septembre 2010 à l’Atelier Helicopter (Tokyo)

Un homme décide de créer son propre État indépendant, dans un coin d’appartement – jusqu’au jour où quelques personnes viennent y demander l’asile. Entre drame et comédie, l’auteur et metteur en scène Shû Matsui présente une utopie qui évoque, en creux, la société japonaise contemporaine.

Le héros d’Un Fils formidable, Tadashi, a quarante ans passés. Célibataire et sans emploi, il se lance dans un projet impossible : fonder une nation dans son appartement. Sa mère, dont la retraite paie le loyer, viendra y trouver refuge, suivie par trois étrangers, tandis que de l’autre côté du mur, une voisine les observe de près. Solitude et liens filiaux sont au cœur de cette création de Shû Matsui, qui fait la part belle à l’imagination. À sa création, en 2010, Un Fils formidable évoquait pour les spectateurs japonais ces territoires que le Japon dispute encore à d’autres pays, dont les îles Senkaku, objet d’un conflit latent avec la Chine. Lors de sa reprise deux ans plus tard, après le tsunami de 2011 et l’accident nucléaire de Fukushima, la pièce vient répondre à une nouvelle angoisse : celle de la perte de confiance en un gouvernement collectif efficace. Dans un espace structuré par des draps blancs, les six acteurs rejouent les fondements de la vie en société et du concept de nation. Entre rire et inquiétude existentielle, Un Fils formidable porte la signature poétique de Shû Matsui, l’un des metteurs en scène les plus en vue au Japon.

––––––
Durée : 1h45
Spectacle en japonais surtitré en français

Dans le même lieu

T2G Théâtre de Gennevilliers – Centre Dramatique National
19 septembresept. — 7 octobreoct.

Kurō Tanino
Maître obscur

Théâtre
Réserver

Comment le développement irrésistible de l’intelligence artificielle (IA) imprègne-t-il nos vies et nos comportements ? Dramaturge de la poésie du quotidien et des mouvements imperceptibles de la psyché, Kurō Tanino met en scène un monde où la technologie dévoile les profondeurs de notre inconscient.

T2G Théâtre de Gennevilliers – Centre Dramatique National
17 - 21 octobreoct.

Katerina Andreou
Bless This Mess

Danse
Réserver

Pour sa première pièce de groupe, la chorégraphe Katerina Andreou trouve son élan dans la confusion et le bruit constant du monde. De cet état mental et émotionnel émergent du jeu, de l’absurdité, de la fiction et de la poésie. 

T2G Théâtre de Gennevilliers – Centre Dramatique National
7 - 11 novembrenov.

Satoko Ichihara
Yoroboshi: The Weakling

Théâtre
Réserver

S’inspirant de formes traditionnelles japonaises, la dramaturge et metteuse en scène Satoko Ichihara crée un théâtre de marionnettes d’aujourd’hui : un monde trouble où la nature ambiguë des poupées est au centre du récit. Dans ce conte moderne, solitude, souffrance et sexualité sont les moteurs de pantins que la faiblesse rend toujours plus humains.

T2G Théâtre de Gennevilliers – Centre Dramatique National
14 - 25 novembrenov.

Marcus Lindeen, Marianne Ségol
Memory of Mankind

Théâtre
Réserver

Marcus Lindeen et Marianne Ségol interrogent la notion de mémoire en restituant quatre histoires parfaitement extraordinaires, mais bien réelles. Dans leur théâtre où les paroles personnelles s’échangent et se nourrissent, ils inventent une œuvre singulière, aussi scrupuleuse que philosophique.

T2G Théâtre de Gennevilliers – Centre Dramatique National
5 - 16 décembredéc.

Alice Laloy
Le Ring de Katharsy

Théâtre
Réserver

Nul pantin dans cette création grand format de la marionnettiste Alice Laloy, mais des humains transformés en avatars et jetés sur un ring pour s’affronter lors de matchs de plus en plus violents. Une mise en abyme qui, entre le rituel de catch et le scénario inspiré des jeux vidéo, nous invite à interroger les limites d’une société aux ordres.